Le bruxisme est souvent lié au stress. Relaxation et kinésithérapie peuvent parfois venir à bout des cas rebelles.
Le grincement des dents : le bruxisme
C’est une soupape du stress !
Le bruxisme est une manie inconsciente, un tic, qui comprend le grincement ou le serrement des dents pendant la journée et/ou durant le sommeil.
Le bruxisme est un problème qui touche environ 5% de la population française. Il se manifeste par un grincement ou un serrement des dents, principalement nocturne.
Manifestations :
Le bruxisme est surtout nocturne. Au réveil, les personnes qui en souffrent peuvent ressentir une fatigue musculaire au niveau des joues et parfois des douleurs en avant de l’oreille.
Le bruxisme est dû à un déséquilibre au repos entre les muscles qui relèvent la mâchoire et ceux qui l’abaissent. Il peut entraîner divers problèmes : usure et fractures des dents, douleurs musculaires ou articulaires (au niveau de l’articulation de la mâchoire), fractures de prothèses, difficultés à ouvrir la bouche…
Habituellement, en dehors de la mastication ou de la déglutition, vos dents ne doivent pas être en contact. Bien souvent lorsque le chirurgien-dentiste informe son patient, celui-ci est surpris et découvre ce phénomène avec étonnement.
Lorsque vous serrez les mâchoires :
- Les muscles élévateurs sont contractés.
- Les articulations travaillent.
- Les dents sont soumises à des forces importantes.
- L’os et la gencive peuvent subir des dommages s’il y a en plus une hygiène insuffisante.
En cas de bruxisme, des symptômes peuvent apparaître sur un ou plusieurs de ces éléments.
Muscles : douleurs au niveau du visage dues aux muscles qui servent à serrer les dents. On constate souvent une hypertrophie de ces muscles, ils se développent comme si on faisait de la musculation. Les douleurs peuvent s’étendent au crâne, au cou voire au dos. On constate une fatigue au réveil et une difficulté à ouvrir complètement la bouche.
Articulations : craquements, ressauts, déviation et limitation à l’ouverture buccale.
Dents : usures, fêlures et fractures verticales, pouvant aller jusqu’à la nécessité d’extraire la dent. Gencives et os: déchaussements (perte de l’os de soutient), mobilités.
C’est le maillon le plus faible de cet ensemble qui cèdera !
Usure des dents de la mâchoire inférieure par bruxisme. Les dents du milieu ont perdu la moitié de leur hauteur initiale !
Il existe des formes sévères du bruxisme: les usures dentaires sont très importantes, les mécanismes de protection naturelle ne jouent plus et l’effet destructeur n’a plus de limite. L’aspect psychologique de cette affection prend ici une importance considérable. C’est un élément révélateur de problèmes psychiques.
Le traitement :
Il dure tant que dure le bruxisme.
La prise de conscience de ce tic est déjà un début de traitement, elle permet une auto-surveillance dans la journée.
La gouttière :
Cet appareil va subir les contraintes des forces du bruxisme, il est destiné à être porté durant la nuit et parfois dans la journée.
En empêchant vos mâchoires de se rencontrer, la gouttière occlusale :
- Diminue les tensions musculaires.
- Soulage vos articulations.
- Protège vos dents et l’os qui les soutient.
- Peut faire perdre le réflexe de grincement des dents
Dans le cas de bruxisme important, il faudra envisager en même temps que le traitement local, une prise en charge du volet psychique. Dans les cas graves, un traitement à base de relaxants musculaires peut être prescrit de manière transitoire, voire une kinésithérapie dans certaines situations.
Cette gouttière se portant principalement pendant le sommeil, il est primordial, durant la journée d’essayer de contrôler le serrement et le frottement de vos dents.
Concernant la rééquilibration des articulations des mâchoires, les antagonismes entre métaux, les allergies aux matériaux, les problèmes énergétiques et tout ce qui concerne la médecine « douce », nous travaillons en collaboration avec le Dr Robert RUBINSTAYN à Chambéry centre ville. (cliquer sur le nom) ensemble comment améliorer la situation pour votre confort.
Que faire chez les enfants bruxistes ?
Il s’agit d’une phase très fréquente, voire normale chez l’enfant qui se résout spontanément pendant l’adolescence. De très rares cas doivent être traités par des exercices et une discussion avec l’enfant et avec les parents.
Nos conseils
- S’il vous arrive, même occasionnellement, de présenter ces symptômes, n’hésitez pas à en parler : nous pourrons alors examiner ensemble comment améliorer la situation pour votre confort.