Réhabilitation complète en 3 jours

Depuis le consensus obtenu après de multiples études cliniques menées dans de nombreux pays et l’avènement de nouveaux états de surfaces implantaires, nous pouvons aujourd’hui proposer des réhabilitations rapides et complètes de vos mâchoires en 2 ou 3 séances seulement, à 3 jours d’intervalle, avec toutes les garanties de réussite et en diminuant sensiblement les coûts.
Il s’agit de prothèses non amovibles fixées sur implants (le plus souvent 12 dents), qui apportent un confort semblable à celui des dents naturelles.

Explications :

Au cours des traitements implantaires classiques, nous plaçons d’abord les implants, et nous attendons ensuite que les cellules osseuses fabriquent l’os qui se soudera sur l’implant en titane et maintiendra celui-ci en place dans la mâchoire plus fermement qu’une dent naturelle : c’est le phénomène de l’ostéointégration qui dure entre 2 et 3 mois.

Lorsque plusieurs implants sont placés le même jour en vue de soutenir une réhabilitation d’une seule pièce remplaçant toutes les dents de la mâchoire,
la rigidité obtenue est suffisante pour une réalisation immédiate de la prothèse sur laquelle le patient pourra manger le jour-même.
Des conseils alimentaires lui sont bien évidemment prodigués afin de l’accompagner dans les premières semaines.

Sans vouloir entrer dans des considérations techniques trop complexes, cette technique, quand elle est bien maîtrisée, est même considérée comme moins risquée, car nous ne sommes pas menacés par une éventuelle imperfection de nos empreintes pouvant nuire à l’ostéointégration, puisque celle-ci n’est pas encore réalisée (« passivité » de l’armature) : c’est la prothèse, vissée à fond, qui guide la position des implants et la forme définitive que nous voulons donner à la gencive après cicatrisation.

Quand à l’état de surface des implants, il s’agit du traitement externe que subissent ces derniers pour améliorer et accélérer la cicatrisation osseuse qui va mener à leur ancrage dans la mâchoire : les progrès effectués ces dernières années nous permettent de réaliser des traitements plus rapides, plus fiables et plus performants.

Le principe :

La future prothèse est conçue avant la séance de chirurgie : 2 à 3 séances sont nécessaires au préalable afin de réaliser les empreintes et tous les essayages esthétiques et fonctionnels nous permettant de valider ENSEMBLE la forme exacte des futures dents.

Le rendez-vous de chirurgie est ensuite programmé, en général un lundi matin : au cours de cette séance, nous réalisons sous anesthésie locale les extractions dentaires résiduelles éventuelles, et la pose d’un nombre d’implants variant selon la quantité d’os disponible, le plus souvent 5 ou 6 (au minimum 4 et au maximum 8 par mâchoire).

Dans la même séance, nous réalisons les empreintes afin de transmettre au laboratoire de prothèse la position fidèle des implants dans la bouche du patient. A la fin de la matinée, le patient rentre chez lui avec les consignes post opératoires et alimentaires pour les 2 ou 3 jours qui suivent l’intervention.

Le technicien prothésiste réalise ensuite l’armature métallique de la future prothèse qui sera éventuellement essayée dès le lendemain.
Ensuite, il ne restera qu’à fixer les dents validées durant les essayages esthétiques sur cette armature : la prothèse d’usage (au contraire d’une prothèse provisoire qu’il faudrait refaire) pourra être posée entre 30 à 72 heures après l’intervention selon les cas.

Les points de sutures seront enlevés une dizaine de jours après la pose des implants, et la prothèse sera ajustée dans les semaines suivantes afin
de fournir un confort maximum au patient au niveau de sa phonation, de son esthétique et de sa fonction. Un enseignement rigoureux de l’hygiène lui sera
prodigué pour l’aider à conserver sa prothèse en bon état.

Les avantages de la technique :

  • 1. Diminution du nombre de séances de soins et de chirurgie, donc d’anesthésies et de prise de médicaments ;
  • 2. Diminution des risques de déformation des empreintes après le phénomène de l’ostéointégration ;
  • 3. Economie de greffes osseuses ;
  • 4. Etapes des prothèses transitoires superflues ;
  • 5. Cicatrisation quasiment indolore et guidée par la prothèse elle-même ;
  • 6. Possibilité pour le patient de manger avec sa nouvelle prothèse dans les 3 jours suivant la pose des implants;
  • 7. Diminution substantielle du devis initial par l’économie de nombre de séances, des matériaux et des phases provisoires.

Quelques exemples en image
(cas traités dans notre cabinet par le Dr Laurent HIRSCH) :

  • Avant
  • Après(mâchoire du bas)
  • Avant
  • Après(mâchoires haut et bas)
  • Avant
  • Après(mâchoires haut et bas)
  • Avant
  • Les piliers prothétiques
  • La prothèse vue de dessous
  • Vue de dessus
  • Avant
  • La prothèse
  • Après
  • Prothèse transvissée sur implants
  • Prothèse transvissée sur implants
  • Avant
  • Avant
  • 3 jours après la pose des implants
  • Cas haut et bas terminé

Voir aussi : Mise en charge immédiate

Conclusions :

Devant les intérêts de ce type de traitement, nous avons décidé de suivre de nombreuses formations en ce sens. Aujourd’hui, toute l’équipe du cabinet est parfaitement organisée pour mener à bien toutes les étapes de la mise en charge immédiate des implants, et ce d’autant plus que nous maîtrisons toutes les phases de la réalisation chirurgicale avec notre scanner, et prothétique avec le laboratoire intégré au cabinet, dirigé par un technicien très expérimenté dans ce type de réalisations.

Les résultats obtenus offrent des taux de succès très élevés et nous encouragent à poursuivre d’avantage dans cette voie : chaque cas réalisé affine notre expérience, et les patients suivants en bénéficient. Les rencontrer ensuite avec un grand sourire aux lèvres, et les entendre nous raconter qu’ils ont retrouvé la joie de croquer la vie et les pommes à pleines dents constitue notre plus belle récompense…

Les aligneurs invisibles

Sublimez votre sourire grâce à l’esthétique médicale.

Véritable passeport social, le sourire est aujourd’hui un atout incontestable que la société privilegie. Avoir un sourire éclatant est gage de bonne santé, de confiance et de séduction.

A l’heure où le « paraître » est un impératif pour bien s’insérer dans la société, votre chirurgien-dentiste peut vous aider à retrouver un sourire harmonieux en créant un accord parfait entre le visage, la bouche et les dents.

Les gouttières transparentes s’inscrivent dans le concept global de réhabilitation du sourire

  • Avant
  • Après
  • Sublimez votre sourire grâce à l’esthétique médicale
  • Gouttières transparentes

Nos conseils

  • Une visite d’une demi-heure environ suffit pour effectuer des photos et des empreintes de vos mâchoires.
  • 3 semaines plus tard, nous serons en mesure de vous communiquer les résultats de l’étude de votre cas, le coût et la durée de votre traitement d’alignement.

La technique
PARO-CONCEPT

Les principes de votre traitement.

L’objectif du traitement des parodontites est de désinfecter l’espace situé entre la gencive et la dent en éliminant la plaque bactérienne et le tartre. Cette désinfection est basée sur :

  • L’apprentissage d’une méthode de brossage adaptée. Sans elle, la parodontite récidive très rapidement après la fin du traitement.
  • Un nettoyage de la surface des racines dentaires, sous la gencive, afin d’éliminer le tartre et la plaque dentaire qui y sont présents.
  • La prescription éventuelle d’un traitement anti-infectieux à base de bain de bouche et parfois d’antibiotiques.

1 – Le traitement non chirurgical

Le traitement non chirurgical est la première étape du traitement d’une parodontite. Son objectif est de stabiliser l’évolution de la destruction osseuse autour des dents, en réduisant l’inflammation superficielle de la gencive (brossage par le patient), puis l’inflammation profonde (assainissement par le chirurgien dentiste). La participation du patient est essentielle.

2 – La réévaluation parodontale

Lorsque l’inflammation gingivale est réduite, six semaines d’attente sont nécessaires pour permettre une réévaluation des dégâts causés par la parodontite. À ce stade, on observe le plus souvent une rétraction de la gencive qui est moins congestionnée, et un arrêt des saignements. Cette séance de réévaluation permet de déterminer si des chirurgies parodontales sont nécessaires.

3 – Le traitement chirurgical

C’est lors de la séance de réévaluation que l’on décide de réaliser ou non ce type d’intervention. En effet, s’il y a persistance de poches parodontales cela va empêcher le patient d’éliminer la plaque dentaire au niveau de l’attache entre la gencive et la dent. L’inflammation gingivale a, dès lors, de grandes chances de reprendre et donc d’enclencher une reprise de la destruction osseuse. Il faut donc « aménager les contours gingivaux » pour faciliter le nettoyage par le brossage de la jonction gencive-dent.

Ce traitement consiste à nettoyer et à désinfecter très profondément l’espace autour des dents en soulevant chirurgicalement la gencive. Ils se font classiquement au cabinet dentaire sous anesthésie locale.

Explications :

1. Qu’est ce qu’une parodontite ?

Communément appelées « déchaussement », les parodontites sont des infections chroniques (c’est à adire étalées dans le temps). Elles se traduisent par la destruction du parodonte plus au moins sévère, plus au moins rapide et plus au moins généralisée.

Elles s’accompagnent de l’un ou plusieurs des symptômes suivants :

  • Un saignement au brossage
  • Une rétraction des gencives
  • Des sensibilités au froid en l’absence de caries dentaires
  • Des bourrages alimentaires entre les dents
  • Des mobilités et d’écartement des dents
  • De suppurations

Il existe plusieurs formes de parodontites. Les plus fréquentes sont les parodontites « chroniques de l’adulte » (80%) d’évolution lente. Les plus rares sont les parodontites d’évolution rapide (localisée ou généralisée). Toutes les parodontites répondent très bien au traitement approprié (différent selon le type de parodontite), s’il est rapidement instauré faute de quoi une ou plusieurs dent peuvent être, à terme, perdues.

2. Quels sont les facteurs de risque de souffrir de parodontite ?

Il existe plusieurs facteurs de risque de souffrir d’une parodontite dont les principaux sont les suivants :

  • Présence d’antécédents familiaux de parodontites
  • Présence de stress psychologique avec ou sans dépression nerveuse
  • Tabagie active
  • Relative résistance à la carie dentaire.
  • Susceptibilité aux infections (diabète par exemple)
  • Historique de gingivite ulcéro-nécrotique.

C’est grâce à la détection de ces facteurs de risque qu’il est possible de mettre en place un programme de prévention adaptée afin de diminuer le risque de souffrir d’une parodontite.

3. Qu’est ce qu’un bilan parodontal ?

Avant de commencer un traitement parodontal, le parodontiste effectue un bilan de la santé générale dentaire et parodontale. Après un entretien destiné à recueillir et interpréter les symptômes, le parodontiste réalise un examen clinique complet suivi d’examens complémentaires (radiographies, examens microbiologiques, examens biologiques). A ce stade de la consultation, le parodontiste est capable de poser un diagnostic précis et de prescrire le premier traitement pour contrôler l’infection et arrêter ainsi la progression de la parodontite. Il sera également capable de déterminer la nature et la durée du traitement complet ainsi que le montant des honoraires. Cette consultation nécessite une heure au minimum.

4. Qu’est ce que le parodonte ?

Le parodonte est l’organe qui sert à maintenir les dents fermement attachées aux mâchoires.

C’est un ensemble qui comprend :

  • La gencive (le seul tissue visible à l’œil nu)
  • L’os qui entoure la racine des dents (visible sur les radiographies)
  • Le ligament (une articulation entre la dent et l’os)
  • Le cément (une fine couche à la surface de la racine qui permet l’insertion des fibres du ligament)

5. Qu’est ce que un(e) parodontiste ?

Un(e) parodontiste est un(e) dentiste ou un médecin spécialisé(e) dans le diagnostic, le traitement et la prévention des maladies du parodonte.

6. Qu’est qu’une gingivite ?

Il s’agit d’une banale inflammation de la gencive non douloureuse sans atteinte des tissus parodontaux profonds. A l’exception d’un saignement au brossage, les gingivites présentent peu de symptômes.Il existe des gingivites stables dans le temps qui ne mettent pas la denture en danger. Une hygiène dentaire adaptée suffit souvent à supprimer le saignement des gencives.

Certaines gingivites sont à risque de se transformer en parodontite (« déchaussement ») avec destruction des tissus parodontaux profonds (os, ligament, cément). Le parodontiste dispose des moyens de faire la différence entre ces deux formes de gingivites et de reprendre les dispositions qui s’imposent en cas de gingivites à risque afin qu’elle ne se transforme pas en « déchaussement ».

Il existe une forme relativement rare de gingivite appelée »gingivite ulcéro-nécrotique ». C’est une forme sévère de gingivite qui s’accompagne de saignements très importants des gencives, de douleurs vives qui gênent le sommeil, la mastication et le brossage des dents. Elles s’accompagnent de fatigue, quelquefois de fièvre et de ganglions (ce qui peut quelque fois la confondre avec une angine). Il s’agit d’une infection sévère qui survient brutalement souvent au cours de périodes de stress et notamment chez les fumeurs.

La gingivite ulcéro-nécrotique nécessite la mise en place rapide d’un traitement anti-infectieux local et général qui permet de résoudre le problème en quelques jours. Heureusement, la gingivite ulcéro-nécrotique répond très bien au traitement (soins locaux avec prescription d’un antibiotique adapté).

7. Qu’est ce que la plaque dentaire et le tartre ?

La « Plaque dentaire » est un dépôt mou microbien blanchâtre non visible à l’œil nu qui se dépose régulièrement sur les dents et les prothèses chez chacun d’entre nous. Le tartre est une calcification de la plaque dentaire. En d’autres termes, il faut d’abord que la plaque dentaire soit restée suffisamment longtemps (quelques jours) sur la surface des dents pour qu’elle puisse ensuite durcir et former le tartre.

  • Quelle est la couleur du tartre ? Le tartre est d’abord blanc crayeux qui se colore en marron plus ou moins foncé à partir des composants de l’alimentation, des boissons ou du tabac. Il ne faut pas confondre le tartre avec des colorations des dents dues aux médicaments prescrits par le parodontiste. Ces colorations son très facilement éliminées par le polissage des dents et ne présentent aucun caractère de gravité. Elles sont le résultat de l’action des antiseptiques sur les bactéries qui composent la plaque dentaire.
  • Est-ce que tout le monde forme du tartre ? Certaines personnes « fabriquent » de la plaque et donc du tartre en plus grande quantité et plus vite que d’autres. Cela dépend de la composition bactérienne de la plaque dentaire et de la nature de la salive.
  • Est-ce que le tartre revient après élimination ? On comprend qu’une fois le tartre éliminé par le parodontiste, il ne se reformera plus si la plaque dentaire est « battue de vitesse » régulièrement et rigoureusement grâce aux soins locaux prescrits par le parodontiste.
  • Pourquoi faut-il éliminer le tartre ? A part le fait que le tartre n’est pas esthétique, celui qui se dépose sur les dents (surtout sous la gencive) crée un environnement favorable à l’infection. Une fois l’infection stoppée par les soins locaux, il est donc essentiel qu’un parodontiste élimine la totalité du tartre pour permettre la cicatrisation du parodonte.
  • Pourquoi les dents sont-elles mobiles ? Lorsque le parodonte se réduit au cours d’une parodontite en période active non traitée, les dents peuvent devenir plus ou moins mobile. Cette mobilité est due à une réduction du support parodontal et à l’inflammation des tissus parodontaux. Elles donnent en général la sensation de dents sur ressort lors de la mastication. Lorsque l’infection est contrôlée par l’action conjointe du parodontistte et du patient, les mobilités cessent ou diminuent fortement.
  • Pourquoi les dents s’écartent–elles ? Les raisons pour lesquelles les dents s’écartent sont les mêmes que celles qui expliquent la mobilité des dents. Souvent, après traitement parodontal, les dents peuvent en quelques mois ou années, retrouver « spontanément » leur place d’origine. Cependant, dans certains cas, il est nécessaire de recourir à l’orthodontie pour réaligner les dents. Ce réalignement ne peut se faire avec succès qu’après un traitement parodontal complet.
  • Pourquoi les gencives saignent-elles ? Lorsque le parodonte est infecté, la gencive est « ulcérée » ce qui entraîne un saignement au brossage plus ou moins sévère et plus au moins fréquent. C’est l’un des symptômes qui disparaît le plus rapidement et définitivement dès les premières semaines du traitement. Il faut noter cependant que chez les fumeurs, ce saignement est masqué.
  • Quelles sont les origines de la mauvaise haleine ? Les bactéries responsables des infections parodontales dégradent les tissus parodontaux et produisent des composés sulfurés qui provoquent la mauvaise haleine (« halitose parodontale »). Cette halitose disparaît rapidement et durablement en quelques jours lorsque les prescriptions du parodontiste sont suivies avec rigueur. La mauvaise haleine peut également provenir d’infections dentaires (caries) ou au cours d’infections digestives ou pulmonaires. Le parodontiste s’assure en premier lieu que ce n’est pas le cas.
  • Est-ce qu’une parodontite est toujours douloureuse ? Si la carie dentaire est souvent douloureuse, la douleur n’est présente que rarement au cours de l’évolution d’une parodontite. Ceci explique que son diagnostic peut être tardif. Quand elle survient, c’est souvent au cours des périodes actives d’exacerbation. Le contrôle de l’infection permet très souvent de diminuer les douleurs ou de les faire disparaître.
  • Pourquoi les gencives se rétractent-elles ? Lorsque les tissus parodontaux profonds (notamment l’os parodontal) ont été réduits à la suite d’une parodontite, la gencive se rétracte jusqu’à ce qu’elle rencontre l’os sous-jacent. Ceci a pour effet d’exposer la racine avec des sensibilités au froid et au chaud. Lorsque la perte d’os (également appelée « perte d’attache  » est sévère, il n’est plus possible de faire « remonter » la gencive à sa position d’origine. Dans certaines situations, on peut observer des rétractions des gencives sans pour autant que les dents soient en danger. Ces rétractions sont dues à une position inhabituelle de l’axe des dents. Une surveillance et un brossage des dents approprié sont souvent suffisants. Dans certains cas, il est possible de réaliser différents types de chirurgies dites « mucoginigivales » destinées à couvrir la racine exposée.
  • Pourquoi les aliments se tassent entre les dents ? C’est surtout entre les dents que se situe le déchaussement. Les espaces entre les dents se trouvent alors élargis, permettant ainsi aux aliments d’être retenus. C’est la raison pour laquelle le passage de brossettes interdentaires adaptées est nécessaire et indispensable. Elles sont imprégnées des antiseptiques prescrits par le parodontiste (le cure-dent est interdit car dangereux pour la parodonte).
  • Qu’est-ce qu’un abcès parodontal ? Lorsque le parodonte est infecté, il arrive qu’il y ait des suppurations. La plupart du temps, elles peuvent s’écouler par la « poche » parodontale (espace crée entre la gencive et la dent lorsque le parodonte est détruit) et par conséquent ne sont pas douloureuses. Si en revanche, le plus ne peut pas s’évacuer, il apparaît alors des phénomènes douloureux qui ne cesseront qu’après contrôle de l’infection par les soins locaux (avec ou sans prescription d’un antibiotique adapté). Quelquefois, il existe une « fistule » (petit point blanc sur la gencive) qui est orifice par lequel le pus peut s’évacuer.

8. Comment traite-t-on une parodontite ?

Il existe 3 stades du traitement des parodontites qui sont essentiels à son succès :

PREMIER STADE :

L’arrêt de l’évolution du déchaussement est assuré par le contrôle de l’infection. En cas de parodontite, le parodontiste prescrit d’emblée des soins de désinfection locale à l’aide de brosses à dents et de brossettes interdentaires associées à des antiseptiques. Ils suffisent souvent à faire disparaître en quelques semaines une grande partie des symptômes. D’autre part, les soins locaux permettent l’élimination du tartre dans les meilleures conditions de sécurité. Par souci d’efficacité, le parodontiste est exigeant sur l’observance (respect des prescriptions). Il sera toujours à votre disposition pour vous apporter l’aide nécessaire en cas de difficultés.

DEUXIEME STADE :

L’élimination du tartre se fait par la technique de la « lithotritie parodontale » et permet de consolider la parodonte. Si le détartrage est un acte fréquent en dentisterie quotidienne (souvent pour des raisons esthétiques), l’élimination du tartre au cours du traitement d’une parodontite se fait à l’aide de techniques différentes. La lithotritie parodontale se réalise à l’aide d’une instrumentation spéciale et sous microscope opératoire. La lithotritie parodontale nécessite du temps (en général 4 à 5 séances de 30 à 45 minutes chacune espacée d’un mois environ). Cette technique ne nécessite pas d’anesthésie locale car elle n’est pas douloureuse.

TROISIEME STADE :

Une séance de fin de traitement sera réalisée pour valider les résultats et indiquer ce qu’il faut faire pour maintenir les résultats et éviter les récidives.

9. Peut-on guérir d’une parodontite ?

S’il est possible de guérir une gingivite, ce terme ne peut pas s’appliquer aux parodontites. Cependant, il est possible d’arrêter la progression d’une parodontite et de consolider les tissus parodontaux afin de garder les dents naturelles. Néanmoins après traitement parodontal, il est absolument nécessaire de suivre un programme de maintenance régulière afin d’éviter les récidives.

10. Qu’est ce que la chirurgie parodontale ?

Dans certaines circonstances, il est nécessaire de soulever la gencive pour accéder à la racine des dents et éliminer le tartre qui s’y trouve. Il s’agit d’une intervention bénigne réalisée sous anesthésie locale et dont les suites sont simples. Grâce aux progrès des techniques réalisées depuis les 20 dernières années, les indications de chirurgie parodontale ont considérablement diminué.

11. Combien coûte un traitement parodontal ?

Jusqu’à présent les Caisses d’Assurance Maladie ne prennent que très partiellement en charge les honoraires en relation avec les traitements parodontaux car ils sont dits « Hors Nomenclature ». Seules certaines mutuelles peuvent participer aux frais engagés.

Après avoir réalisé un bilan complet de votre état parodontal, le parodontiste peut vous fournir un « Contrat de soins » (également appelée « Entente directe ») qui décrit en détail le diagnostic, la liste des actes à réaliser et le montant global des honoraires.

Notre secrétariat est là pour vous aider à établir un dossier pour votre assurance complémentaire. Même s’il s’agit toujours d’une contrainte financière, cela coûte moins cher de garder ses dents que de les perdre.

12. Quelles sont les conséquences possibles des infections parodontales sur la santé générale ?

Les recherches récentes ont montré que les infections parodontales sévères peuvent quelque fois majorer le risque cardio-vasculaire ou déséquilibrer un diabète.

Plus rarement, une infection parodontale peut être un facteur de risque de naissance prématurée. Lorsque notre système de défense (le système immunitaire) est déficient (comme lors des chimiothérapies anticancéreuses ou au cours dune infection au virus de l’HIV), il est capital pour la santé générale qu’il n’existe pas d’infections dentaires et/ou parodontales.

Dans ces cas particuliers, le parodontiste se met alors en rapport avec les médecins concernés afin d’harmoniser les traitements et faire en sorte que la santé générale ne soit pas altérée.

13. Peut-on réaliser une prothèse quand les dents ont été déchaussées ?

Lorsqu’il est nécessaire de remplacer des dents manquantes par une prothèse (bridges, implants), elle ne peut se faire dans des conditions de sécurité que lorsque le parodonte a été assaini. Si tel n’est pas le cas, les prothèses risquent d’être perdues.

C’est le rôle du spécialiste de se mettre en rapport avec le dentiste traitant pour lui indiquer quelles sont les meilleures solutions prothétiques adaptées à votre cas.

CE QU IL FAUT RETENIR :

Le « déchaussement » des dents n’est pas dû, comme il est souvent cru à l’âge et/ou à un manque d’hygiène dentaire. Il s’agit en réalité de maladies infectieuses pour lesquelles des traitements efficaces existent qui permettent de garder ses dents toute une vie. Cependant, le spécialiste ne peut toujours pas se passer de la coopération du patient.